Resto ave cMakoto possibilité d'invités surprise

Nombre de messages : 89 Date d'inscription : 06/12/2008

Ils avaient marchés longtemps à l’aide des lueurs de plusieurs lampadaires. Mais la nuit, tellement noir, aveuglait leur visibilités. Amanda était tombée plus d’une fois à cause de ses talons aguilles. Heureusement, la rue était déserte, et grâce à son châle pour ses cheveux, personne ne pouvait la reconnaître. Elle demanderait une salle à part pour se mettre à l’aise. Peut-être rencontreraient-ils un ami avec qui ils pourraient partagés le repas. Plus on est nombreux, plus on est fous. Et tant pis pour le repas! Elle demanderait à payer sa part, et si Makoto était ruiné, elle payerait également son repas. Ce n’était pas grave, entres amis, on se pardonne tout.
Soudain un vent glacial parcouru la rue. Amanda ferma les yeux et les rouvrit l’instant qui suit. Un sort se lança, et une meilleur vision fit apparition pour la jeune étudiante. Elle remarqua le restaurant:

C’est là! On rentre?

Elle prit la main à Makoto, voulant l’accompagnait à l’intérieur. Quelle main douce, toute belle, toute généreuse…

Makoto était plutôt content de pouvoir allé manger dans le restaurant que lui avait conseillé son meilleur ami avec une camarade de classe. Pouvait il l'appeler "amie" ? Ils ne se connaissaient que depuis quelques heures alors il n'en était pas bien sur ... et surtout, pourquoi le mot "amie" lui posait toujours autant de problème à l'utiliser ? Peut être parce que certain l'utilisait à tord et à travers ou parce qu'il n'avait que très peu d'ami, quoi qu'il en soit, s'était un mot qui le mettait mal à l'aise chaque fois qu'il l'employait.
Le rouquin espérait que le restaurant n'était pas loin et bien chauffé car l'absence de pull commençait vraiment à lui manquer, ce qui était normal en hivers mais la jeune fille ne semblait pas dans une situation plus enviable puisqu'elle avait plusieurs fois trébuché. L'adolescent l'aurait volontier mais il ne savait si ça n'était pas déplacer de prendre la main d'une fille si on ne sortait pas avec elle. Décidément, il avait vraiment de mal à savoir comment il devait se comporter avec les filles ... Le plus simple aurait probablement était de le lui demander mais il n'avait pas envi de la déranger.
Quand le restaurant fut en vue, Amanda pris la main du rouquin et l'adolescent prit une teinte écarlate en s'en rendant compte. Toute fois, il avait froid et il était pressé de manger alors il poussa la porte du restaurant en demandant si il restait de la place pour deux personnages.

- Makoto-kun ! ça faisait longtemps !

En entendant son nom, le rouquin leva les yeux. Pas étonnant que Tsubasa ait parlé d'ami à lui ... s'était son frère qui tenait le restaurant ! Il avait complètement oublié que Shinichi avait eménager dans la ville il y avait quelque mois de cela ... il lui avait pourtant envoyé une carte pour le prévenir ... s'était un peu malpoli de sa part de ne pas être passé le voir depuis son arrivé. Toute fois, Shinichi ne paraissait pas s'en soucier et conduit les deux jeunes gens vers une table à l'écart. A peine assis, le rouquin regarda la carte puis, se sentant un peu gêné, il demanda :

- N'hésite pas à prendre ce qui te plait, mon ami m'a passé pas mal d'argent quand je suis parti mais je ne suis pas très dépensier alors je ne sais pas quoi en faire.

Il lui fit un sourire. Il avait envi de faire plaisir à la jeune fille qui lui avait permis de passer une soirée bien plus intéressante que ce qu'il avait imaginé.

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Amanda sourit longuement au jeune rouquin. Elle ne souhaitait pas le mettre mal à l’aise ( d’après son fan club détesté, elle a magnifique sourire ), mais le remerciait par cette façon un peu muette, était naturelle pour elle. Elle devint rouge soudain, elle ne comprenait même pas pourquoi. Elle se contenta de bégayer un « merci » presque muet. Elle pensait poser beaucoup trop de problèmes à Makoto. Si on le voyait traîner avec une star d’Hollywood, sûrement que des rumeurs comme quoi il tait amoureux elle aller courir. Cela énervait la jeune fille, à chaque fois qu’elle était avec un garçon d’a peu près son âge, on la traitait d’amoureuse!

Ça avait commencé dès la maternelle. A cette époque, elle traînait dans une petite bande, composée de garçons et de filles (ce qui est rare à cet âge). C’était une raison pour lequel elle n’avait pas peur des garçons. Mais dès qu’elle était tombée amoureuse de Shôji, toutes les filles rigolaient à la voir bégayer à son approche. Depuis, elle détestait traîner avec des filles de son âge, à part Mina, sa meilleure amie de toujours. Mina avait toujours été celle qui était pas comme les autres. L’unique à ne pas se moquer d’elle en maternelle, l’unique a l’avoir aidée quand ses premières difficultés scolaires apparurent. L’unique a avoir compris qu’elle n’était pas fait du tout pour la médecine. Sans Mina, Amanda n’aurait jamais été actrice. Sans Mina, Amanda serait une poussière au fond de l’océan, et la rumeur comme quoi la fille cadette Sholmes était morte serait vrai. Pour Amanda, Mina était bien plus qu’une amie, c’était une sœur unique. Jamais elle ne s’en séparerait. Elle l’appelait tous les jours depuis son arrivée au collège. Pour elle s’était bien plus que naturelle, c’était obligatoire! Si elle n’existait pas… Amanda n’arrivait pas à imaginer une vie sans elle comme amie. C’était, complètement irréel!
Elle prit un peu plus d’attention à la carte de menu. Il y avait beaucoup trop de choix. Mais surtout elle n’osait pas prendre le menu qui l’a tenté. Il était cher, un menu à 40€… Il y avait, certes, du fois gras, un gratin de tomates, roblechon, salade, jambon… C’était trop cher. Et faire dépenser d’argent à Makoto pour sa petite personne… C’était, pas bien.

Heu, je sais pas! Tu prends quoi?

Makoto était plongé dans le menu et ne remarqua même pas qu'Amanda lui souriait, ce qui était peut être une bonne chose, sinon ses joues auraient probablement reprises une teinte cramoisie. La carte était très variée et malgré l'inscription "spécialité Okonomiyaki", on y trouvait aussi des plats français ou anglais ... bref, il y avait un peu de tout. Makoto n'eu pas besoin de regarda trop longtemps les propositions de menu pour savoir qu'il serait incapable de tout manger ... il y en avait beaucoup trop pour lui ! Il se contenterait d'un okonomiyaki au porc - les okonomiyaki sont des sortent d'omelette avec plein de chose dedant et chauffé sur une plaque - avec une tasse de thé vert ... et encore, ça lui paraissait un peu trop à son gout. C'est en tout cas ce qu'il répondit quand la jeune fille le lui demanda. Elle, par contre, semblait indécise. Peut être que rien ne lui plaisait ! Il aurait dû lui demander si elle avait une préférence pour une restaurant avant de l'embarquer de force ici ... quel manque de tact !

- Alors Mako, tu as une petite amie ?
- C'est juste une camarade de classe.
- C'est rare de te voir avec une fille ... tu n'en avais pas peur avant ?
- Hum ...
- Mais au fait ... Tu ne serais pas la célèbre actrice Amanda Sholmes ? J'ai vu tous tes films ! Ils sont géniaux !
- Shin-kun, tu parles trop.
- T'es toujours aussi coincé Mako ... c'est bien de parler ! Faut pas être aussi misantrope !
- Arrête d'utiliser des mots dont tu ne connais pas le sens.
- Bien sur que si je sais ce que ça veut dire ... et bien ...

Makoto eu un petit rire et poussa gentiment le garçon qui s'était tranquillement assit à la table pendant la discution. Sans le tablier à l'éfligie du restaurant, il ressemblait à un banal client. Makoto lui rappeler qu'il avait probablement du travail et lui dit qu'il le préviendrait quand ils auraient choisi puis s'excusa auprès d'Amanda pour le caractère exubérant de son camarade.

- Il parle beaucoup mais il n'est pas méchant.

Finit il par dire tout en espérant que la jeune fille ne se sentait pas gêné d'être dans une endroit aussi petit ... peut être qu'elle préférait les espaces plus grand ...

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Amanda s’étonnait que Makoto entreprend une discussion avec le patron du restaurant. Et encore une fois, elle souffla de désespoir, les yeux au ciel. Encore une fois on l’avait reconnu. C’était vraiment super énervant de se faire reconnaître. Elle mordit sa lèvre inférieur. N’importe où elle passait quelqu’un s’écriait: « Oh Amanda Sholmes! J’adore vos films, je peux avoir un autographe. » Si elle ne se retenait pas, le patron allait se recevoir une baffe! Mais comme il semblait être un ami de Makoto elle ne dit rien. Elle était heureuse que Makoto est des amis. Elle ne savait pas si il s’agissait de lui, mais dans son dortoir, elle avait entendu quelque chose tu genre : Amanda, ici tu peux fréquenter qui tu veux, sauf un rouquin. Tu le reconnaîtra, c’est un coincé, il traîne avec la directrice. Il a pas d’amis! Il est pourri.
Pourquoi disaient-ils ça? Ils ne le connaissaient pas! Pourquoi le critiquait ainsi? Elle regarda un peu plus attentivement la carte. Elle dit:

Une pizza fromage s’il vous plait.

[ pas d’idée]

Shinichi pris son carnet et nota tranquillement la commande de la jeune fille et ne demanda même pas au rouquin ce qu'il voulait. Makoto ne fut pas vexé, il savait que Shinichi le connaissait et avait deviné sa commande au moment précis où il était entré dans le salle. Le rouquin soupira en le voyant s'éloigner. Il avait commencé à remarquer que certaines personnes du pensionnat semblait l'éviter. Il y était habitué et il devait déjà y avoir des rumeurs qui circulaient à son sujet. N'importe qui ayant lu les journaux en savaient plus sur la vie de Makoto - ou plutôt sur sa naissance - que le rouquin lui même. Il n'avait jamais connu sa mère mais le bruit courrait que s'était une courtisane qui avait séduit son père pour avoir de l'argent ... si il y avait une chose dont il était sur, c'était que cette rumeur était fausse ! Sa mère était une sorte de bonne à tout faire dans la maison de son père et s'était lui qui l'avait abordé le premier. Quoi qu'il en soit, ça ne changeait rien au fait qu'il était parti de chez lui en claquant la porte - et en se perdant dans le jardin - et que son père racontait à qui voulait l'entendre que son "bon à rien de fils" était un fugueur. Bah ... de toute façon, son absence les arangeait en fin de compte. ça faisait taire les rumeurs sur la famille.
Makoto secoua la tête pour chasser ces pensés et tenta de se rassurer. Si Amanda avait accepté de l'accompagner, c'était qu'elle n'était pas au courant des ragots ou qu'elle n'y prêtait pas l'oreille. Juste à ce moment là, Shinichi revint avec, dans une main la pizza d'Amanda et dans l'autre, l'okonomiyaki de Makoto. Il reparti puis revint quelques secondes plus tard avec des couverts, une carafe d'eau et un thé japonais.

- C'est bien ça que tu voulais Mako ?
- Oui. Merci.

Tout en répondant, il avait pris la spatule que lui avait donné Shinichi et avait commencé à couper son okonomiyaki. Celui-ci avait l'air très chaud et le rouquin espéra que Shinichi ne s'était pas brûlé en l'apportant. L'intéressait ne semblait pas s'inquiéter pour ses mains et se tourna vers Amanda tout en restant debout cette fois.

- Je suis désolé si je vous ai mise mal à l'aise tout à l'heure ... En tout cas je vous remerci d'être ami avec Mako. Quand j'ai appris qu'il allait venir ici, j'ai eu un peu seul qu'il se retrouve à nouveau seul ...
- Shin, arrête un peu. Je ne suis plus un gamin.
- Shinichi !! Y'a plus sake !!
- Ouais, ouais, j'vais en chercher !

Ayant été intérompu par un client qui était en train de se souler au bar, il quitta les deux adolescents pour lui resservir un verre tout en lui conseillant de faire attention à la boisson, ce à quoi le client lui répondit qu'il était mal placé pour parler ... ce qui n'était pas faux. Makoto gloussa en regardant la scène puis pris une bouché de son repas en disant "bonne appétie"

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Amanda regarda gentiment le serveur. Il était plutôt beau (Xd). Puis quand il partit elle se remit en conversation du timide garçon. Il commença à couper, son truc à manger (inconnu par Amanda) tout en laissant s’échapper un: bon appétit! Ce dont la jeune fille s’empressa de répéter à son égard. Elle versa l’eau de sa cruche dans son gobelet, puis le but tranquillement. C’était incroyable comme elle se sentait bien avec Makoto. Il était peut-être " coincé " (ce dont ne pensait pas la jeune fille), mais il était vraiment super sympa avec elle. Peut-être qu’une autre traduction suffirait: Makoto était la seule personne qu’Amanda connaissait ici.
Elle prit le couteau et la fourchette qui étaient posés juste à côté de son assiette en porcelaine. Elle commença à couper sa pizza au fromage. Elle piqua un bout du bout de sa fourchette, et le mit dans sa bouche. Elle mâcha et puis. Ses yeux pétillèrent. La pizza était savoureuse. La mozzarella était succulente. Et le roquefort était délicieux. Jamais elle n’en avait jamais goûté un meilleur. Peut-être qu’elle devrait demander l’adresse du fournisseur de roquefort. C’était tellement délicieux. Elle sourit dans le vide. Toujours de son magnifique sourire. Un sourire fascinant, gai. La pizza était vraiment une des plus délicieuse qu’elle avait goûté de toute sa vie. Toujours avec un sourire dans le vent, elle mangea le deuxième bout de pizza. Amanda, étant depuis toujours martyrisé à la cuisine de sa mère. Puis ensuite, par la sienne. C’était peut-être le seul point en commun qu’Amanda avait avec sa mère. Elle faisait toutes les deux horriblement mal la cuisine! Chaque jours: pâtes flambées avec un peu de sauce complètement cramée. C’était vraiment immangeable! Pourtant, il faut bien le croire, Amanda s’en faisait son dîner chaque jour. C’était peut-être le secret de sa finesse. Mais là, au diable sa finesse incroyable, et vive la pizza fromage:

« C’est excellent Makoto! Je sais pas comment t’a eu cette adresse, mais c’est trop bon! »

Elle continua à manger sa pizza bouché par bouché. Il fallait faire durer le plaisir… C’était tellement bon, tellement succulent! VRAIMENT BON! Amanda continuait toujours à faire la petite gourmette!

Makoto sourit en voyant que sa camarade semblait aimer la cuisine de Shinichi. Lui aussi était ravi de pouvoir la regouter. Il n'avait vécu qu'un temps chez lui mais il n'oublirait jamais sa cuisine ... elle était tout simplement exquise ! En tout cas bien meilleur que celle de Makoto dont la plus grande prouesse avait était de réussir à rendre un morceau de pain semblable à un vulgaire bout de charbon ... il avait été assez impressionné du resultat, bien sur non voulu. Amanda lui parla de la cuisine, délicieuse à son goût et il posa sa spatule quelques instants pour lui expliqué comment il avait eu l'adresse.

- Shin est mon ancien collocataire ... disons que j'ai squatté chez lui un temps après avoir quitté ma maison ... et finalement, maintenant, quand je ne suis pas au pensionnat, je squatte chez son frère. Il s'appel Tsubasa et on s'entend vraiment bien tous les deux ... c'est lui qui m'a passé l'adresse par SMS tout à l'heure. Mais je ne me serais jamais douté que se serait Shin qui tiendrait le resto !

Il disait vrai. Shinichi avait toujours dit ne pas s'intéressé à la cuisine et qu'il préfèrerait faire un boulot facile ... Hote, ouvreur dans une boîte de nuit ... En fait, ce qui l'intéressait s'était surtout d'être entouré de plein de filles canon, mais ça, il n'était pas obligé de le préciser.

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Amanda regarda derrière elle. Quelque chose, elle avait senti quelque chose! Quelque chose de ramée, quelque chose de brûlant… Elle regarda bizarrement le bar ou un alcoolique trinquait contre le revers de sa manche. Non, l’odeur n’émanait pas de lui. C’était bizarre, personne ne la ressentait sauf elle. Tellement la jeune fille était concentrée, que des fleurs bleues et jaunes apparièrent sur ses cheveux, laissant une fois de plus sa magie beauté épanouir tous les hommes de la salle. C’était étrange, à chaque fois que la demoiselle se concentrait énormément, ou se forcer de sourire, ou encore pleurait, des fleurs de plusieurs couleurs apparaissaient sur ses longs cheveux blonds. Ça lui donnait un air mystérieux et tellement charmeur.

Flash back

Après une longue recherche menée à ses dix ans, par Mme. Docteur Guy, ils lui dirent simplement:

« Nous ne pouvons pas anéantir ce don. Seulement, les fleurs qui apparaîtront dans tes cheveux mon enfant, charmeront les autres de sexe opposés. Même ceux qui te trouve horriblement laide seront à tes pieds ou quelques choses du genre. Alors ne t’énerve pas trop et tout le baratin. Ok mon enfant?
- Oui M’dame! »

Elle se rappelait encore d’avoir fixer ses baskets roses fluo au lacet noire. C’était de pauvres godasses de mômes, horriblement fluo, mais qui la rassurait. Elle les comparait presque à Beaunounours sa peluche préféré.

Flash back: fin

Elle espérait seulement que Makoto n’allait pas se mettre à ses pieds. C’est vrai qu’il était plutôt mignon et craquant, mais quand même. Elle tentait tout pour les faire disparaître, mais c’était comme impossible! Elle aurait voulu craquer, partir en criant que c’était pas de sa faute. Elle osait pas se retourner. Ça se trouvait, Makoto la regardait bavant. C’était un mec sympa, mais au point de devenir son petit copain. Fallait soit: attendre BEAUCOUP ou ne pas attendre.

Makoto avait récupéré sa spatule et recommencé à manger lorsqu'il se rendit compte qu'Amanda avait l'air étrange ... elle regardait partout comme si elle cherchait quelque chose ... comme pour l'imiter, il se mit lui aussi à regarder autour de lui pour voir ce qui pouvait bien la passionner autant ... un plat spécial de Shin ? Nan ... se serait trop beau pour être vrai. L'ivrogne au controir ? Son regard se posa quelques instants sur lui mais le quitta très rapidement. Le rouquin se frotta un instant derrière la tête et, à force de chercher ce qui intéressait la jeune fille, fit tomber ses baguettes, qui d'ailleurs, ne lui servaient pas. Il se baissa un instant pour les ramasser et en profita pour refaire son lacet.
Quand il releva la tête, il vit une sorte de lueur bleu émaner des cheveux de la jeune fille. Il allait lui demander ce que s'était quand il sentit son coeur battre un peu plus fort dans sa poitrine ... s'était quoi ça ? Il toussa un peu pour voir si ça changeait quelque chose mais non ... il n'était pas cardique quand même ? Il tombait sans arrêt malade mais de là à avoir une maladie au coeur ... s'était le comble ... en plus, Shinichi était retourné en cuisine, si bien que Makoto ne pouvait pas lui demander de médicament ... même si il détestait ça et que ça l'arrangeait donc un peu.
Si l'espère de maléfice (malédiction ?) d'Amanda ne marchait pas plus que ça sur le rouquin, ça n'était pas le cas de l'ivrogne qui s'était vaguement retourné, intrigué par la lumière, et qui s'était levé brusquement pour s'approcher d'Amanda. En le voyant arriver presque en courant, Makoto compris qu'il y avait quelque chose de louche qui se tramait ... d'ailleurs, il avait presque l'impression de voir des coeurs dans ces yeux - trop de manga ? - ... alors en plus d'être ivrogne s'était un pervers ?

ça craint ça ... ça crain carément ... J'fais du karaté mais si j'uis vraiment malade du coeur ... c'est pas cool ...

Finalement, le rouquin choisis la bonne vielle méthode du croche pied qui marche toujours. L'homme, alors qu'il arrivait à la hauteur d'Amanda, butta sur son pied et heurta violemment la table, faisant tomber par terre l'okonomiyaki de Makoto ... ça, il ne l'avait pas prévu.

- Temee ... Mon repas est immangeable à cause de ta fichu maladresse ! Non seulement tu essayes de faire des trucs louches aux filles mais en plus tu gaches un repas préparer par Shin ! Penses pas que tu vas t'en sortir aussi facilement !

C'était la deuxième fois de la journée que Makoto passait en mode "berseker" ... avec ça, il était probable que jamais Amanda n'aurait l'impression qu'il était un garçon calme mais pour le moment, ça ne l'intéressait pas plus que ça, bien plus énervé par son repas qui était par terre.

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Amanda remarqua l’ivrogne s’approcher d’elle seulement quand une jambe, sûrement de Makoto, apparut et fut, pour Amanda, la cause du tremblement de terre. Elle allait crier sur Makoto, quand elle aperçu l’ivrogne. Oh, non! Lui aussi avait été charmé. Amanda regarda un peu Makoto, mais il ne sentait pas, particulièrement, affecté. Ou alors, il le cachait bien. Elle se mordit la lèvres inférieur. L’odeur continuait toujours à infecter ses narines quand soudain elle se leva brusquement de sa chaise et cria dans toute la classe, toujours avec son pouvoir de charme:

Oh feu!

Tous le monde se retourna vers elle. Surtout les femmes et les jeunes filles, tous les autres s’étaient déjà retournés, bavant sur leur chemise (oh plus grand dégoût de l’étudiante). Une bonne femme d’une quarantaine d’années et faite uniquement de bourrelets s’écria alors:

« Ah, les jeunes de maintenant! Ils font tout pour se faire remarquer!
- Et la grosse! renchérit immédiatement Amanda, si je vous sauve la vie vous me traiterez toujours comme ça?
- C’est bien ce que je dis! Aucun respect! Un, je suis pas grosse. Deux, il n’y a pas une trace de feu ici. Tro… OH FEU! OH FEU! »

En effet, du feu venait de surgir de la cuisine. Et cela ne semblait pas être fait exprès, vu la tête de Shin. Elle s’approcha de Makoto, toujours avec ses fleurs qu’elle n’arrivait pas à ôter. Mais c’était plus son problème maintenant. Elle regarda le garçon, qui la regarda. Puis elle lui demanda;

« Qu’est-ce qu’on fait Mako? Qu’Est-ce qu’on fait? On va pas tous cramer ici non plus! On sort? »

Elle lui prit la main pour l’entraîner. Mais ressentit immédiatement que ça allait accentuer les choses sur son charme. Elle ôta sa main la seconde qui vint et la tapota à sa robe.

Le rouquin était sur le point de frapper réellement l'ivrogne avec son poing - ça va au moins lui remettre les idées en place à c'te Baka qui a bousillé mon plat préféré, j'vais l'buter ! pensait il d'ailleurs - lorsqu'il entendit la voit d'Amanda et quelque chose qu'il ne compris d'abord pas puis le mot "feu" frappa son cerveau lui rendit ses esprits ... comment ça il y avait le feu ? Apparemment la grosse dame semblait d'accore puisqu'elle cria à son tour ... tout en regardant autour de lui, Makoto commença à s'inquiéter, puis il vit soudain de la fumé sortant de la cuisine ... où Shinichi était encore ! Cette pensée le paralysa pendant un long instant puis la main d'Amanda le touchant quelques instants seulement suffis à le réveiller ... il savait exactement ce qu'il devait faire ! Il avait déjà lu dans des livres les mesures d'urgence en cas d'incendie ... La cuisine était une pièce où on trouvait beaucoup beau mais aussi des objets électriques qui risquaient de s'enflammer et dans ces conditions, ça deviendrait dangereux ... dès qu'Amanda le lâcha, il plaça une serviette en papier contre son nez et sa bouche et exhorta tout le monde de sortir le plus vite possible pendant qu'il allait essayer de calmer l'incendie et de récupérer Shinichi.

- Dirigez vous vers la sortie s'il vous plait ! Evitez de respirer la fumée et essayer de sortir le plus vite possible ! Il faudra aussi que quelqu'un appel les pompiers ! Que personne ne s'éloigne du groupe, les pompiers devront vérifier si vous n'avez rien ...

Il y avait déjà eu un incendie dans son école alors il connaissait bien les procédures ... les prises de sang et autres trucs compliqués ... quand s'était arrivé, il s'était avéré que Makoto avait respiré du monoxyde de carbone et il s'était retrouvé à l'hôpital ...

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[excuse le retard, j'ai eu... des empêchements]

Amanda regarda l’agitation. Tous ses gens qui partaient, et sa tête qui n’avait pas l’impression de tout capter. Ou alors, plutôt, qui ne comprenait rien à rien. Elle regarda autour d’elle. Elle vit tout et n’importe quoi. Elle voyait des couleurs courir dans tous les sens, des grands truc jaunes rouges engloutirent la pièce. Puis, la dernière chose qu’elle vu se fut… Elle ne s’en rappelait plus, ou alors, ne voulait pas s’en rappeler.

Elle était tombée dans les pommes au beau milieu d’un accident. Elle qui n’était jamais tombé dans les pommes. Elle avait été, une fois de plus, trop naïve pour partir en courant. Puis de toutes façons, personne ne la regretterait! Elle connaissait à peine Makoto, qui n’avait pas du s’attacher à elle. Peut-être… Ouais, peut-être sa meilleure amie. Mais, encore… Elle sortait avec un garçon, et depuis son arrivée, elle ne l’avait toujours pas appelée. Il y a pleins de chances pour qu’elle l’ai oubliée. Les seuls qui la regretteraient ce serait… ses producteurs…

Puis, elle sentit se réveiller…

[suite à l'hopital volant ou aquatique. Sachant que je pratique l'air, plutôt le volant]

[La suite ici]